L’approche domiciliaire, ne prend pas le bon chemin.
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L’approche domiciliaire, ne prend pas le bon chemin.

Aux départements de (pouvoir décider) le paiement d’une prime COVID ou pas pour les aides à domicile salariés dans les services financés.

En juillet 2019, dans ses travaux de prospectives sur les approches domiciliaires, c’est à dire rendre possible pour tous les français de vivre le plus longtemps chez soi en bénéficiant de soins, d’aides techniques et d’accompagnements, d’aides à domicile, la CNSA écrivait: »Nos politiques de l’autonomie sont des politiques partagées. Les territoires de la République sont les lieux de la proximité et du quotidien de nos concitoyens. Ces territoires se caractérisent par des spécificités, des forces et des contraintes qui s’imposent à leurs habitants. Il en advient des inégalités tenaces et des complexités propres qui peuvent faire obstacle à l’égal accès au droit et à son effectivité partout dans notre pays.

Nous devons questionner et renforcer nos capacités de pilotage de ces politiques partagées : État, agences régionales de santé (ARS), départements, intercommunalités, communes.. »

Les questions demeurent donc en temps de pandémie.

Une réponse politique et budgétaire discriminante vient d’être rendue: pas de prime pour tous les salariés qui aident à domicile.

Une approche domiciliaire très largement diffusée comme un voeu, qui ne répond donc pas aux besoins des citoyens.

Dans le même laps de temps, une expérimentation sans bilans exhaustifs dénommée PAERPA (Parcours des personnes âgées en risque de perte d’autonomie) semble se diluer à en devenir invisible également, alors que sont à nouveau évoqués des reconfinements localisés.

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dp_paerpa_10_juillet_2020.pdf

-Donc, la future 5ème branche, loi votée la semaine dernière disposera dans un 1er temps, de réponses concertées à rendre pour le 15 septembre,

-Le pilote Laurent Vachey, a présenté les contours de sa mission en déclarant « La 5e branche va conduire à revisiter toutes les politiques publiques concernées par le soutien et l’aide à l’autonomie à imaginer le modèle de gouvernance nationale(….) Nous devrons remettre à plat les modes de relation entre les agences régionales de santé, les maisons départementales des personnes handicapées, les conseils départementaux et la CNSA »

En conclusion:

-des dispositifs parsemés, soutenus par des territoires volontaires ou pas, ce qui accentue les disparités entre départements pour les français, nos parents, nos aînés, les personnes handicapées, qui veulent pouvoir continuer à être soignés et vivre.

-des disparités dans les décisions politiques départementales et les accompagnements qui demeurent inadmissibles,

-des intentions d’engagements du gouvernement qui invisibilisent les solitudes qui sont enfermées.

Les horizons des services à domicile s’obscurcissent.