

Lors de la future semaine transpartisane, la proposition de loi concernant le remboursement intégral des fauteuils roulants portée par le député S.Peytavie sera soumise aux débats.
Amendée et adoptée à l’unanimité en séance de la commission des affaires sociales de l’assemblée nationale le 26 novembre, des interrogations accessibles demeurent.
Des écueils financiers relevant de la dette nationale persistent sur la détermination de prix limites de ventes d’une part, des concertations restent à établir avec clarté sur la révision de la nomenclature des produits,prestations de services liés et des conditions de contrôles effectifs, alors que l’observatoire existant ne s’est réuni qu’une seule fois depuis 2014.
Le gouvernement Barnier s’est épanché sur une nouvelle version de décret qui pourrait être présentée dès la semaine prochaine, ce qui a été contredit par la secrétaire d’Etat en charge du handicap en séance de la commission des affaires sociales.
Le projet de texte envisagerait un effort financier qui pourrait tendre vers un objectif de remboursement jusqu’à 6 300 € pour un fauteuil manuel et 23 000 € pour un électrique avec le maintien d’un prix limite de vente au-delà duquel la Sécurité sociale refuserait tout remboursement reposant sur les aides complémentaires des mutuelles et les financements disponibles via les MDPH.
Nous soulignons les délais moyens reportés des traitements des dossiers des personnes handicapées qui souhaitent se déplacer et vivre sans se blesser: six mois en moyenne avant décision des CDAPH, puis de 4 mois ensuite dans leurs traitements par les Fonds départementaux de compensation.
Le vieillissement de la population française, l’accroissement des personnes concernées par des affections dégénératives, des accidents de la vie quotidienne, du travail et l’innovation des aides techniques au bénéfice de l’enfance et des adolescents, leurs émancipations pour une vie autonome et bien accompagnée sont les enjeux de cet investissement solidaire et économique.
Nos vies,notre santé ne peuvent être censurées ni dépendre de cagnottes !